Le Rio Guadiana

Frontière entre le Portugal et l'Espagne, ce rio est une pure merveille !

C'est un endroit d'émerveillement et de rencontres. Le paysage est fabuleux. De part et d'autres sont des collines. Sur les collines des villages peuplés de gens accueillants et généreux (nous avons visité surtout le coté portugais (les Espagnols sont sans doute adorables aussi mais parlons de ce que nous connaissons) qui offrent d'abord leur sourire, puis leurs fruits, leurs légumes, leur pêche etc.

Ici le climat est rude, l'argent rare, le mode de vie simple. Avec une bonne volonté réciproque la barrière de la langue est franchie tant bien que mal, alors commencent les échanges de nouvelles, d'amitiés et de services en tous genres.

Lieu de rencontre, donc, avec les sédentaires (pas tous portugais) et avec les navires. On en a vu pas mal : anglais, allemands, écossais-irlandais, français, brésiliens, suédois. Les rapports vont du simple bonjour aux soirées passées ensemble. Certains, comme nous, font escale quelques jours histoire d'oublier un peu la mer et les vagues et de découvrir un peu l'intérieur du pays (il n'est pas besoin d'aller loin pour voir le changement lorsqu'on quitte la côte et ses structures pour touristes). D'autres y viennent chercher un abri pour passer l'hiver. D'autres encore restent plusieurs années ou toute la vie, ce qui n'a rien de surprenant vu la magie et la paix de l'endroit où le temps coule différemment, au rythme du flot qui va et vient selon la marée.

Lieu de randonnées aussi, pour qui aime marcher et grimper. Attention les après-midi sont très chaudes. Il faut prévoir de l'eau. Les fontaines qu'on trouve dans les villages ne donnent pas toutes de l'eau potable. Il faut demander aux gens du coin avant de boire.

Du point de vue navigation, c'est simple jusqu'à Pomarao. On part avec le flot, bien sur, et on navigue plutôt près des parois que des plaines.

A l'entrée de Pomarao est un haut fond sur lequel on s'est échoué durement (sans dégâts). Prendre les infos auprès des autochtones.

En amont de Pomarao : danger pour les grands tirants d'eau. Il vaut mieux embarquer un guide (volontaire ou payé ?). On ne l'a pas fait mais il paraît que c'est magnifique, on peut remonter jusqu'à Mertola.

En aval on trouve quatre pontons en quatre villages, tous gratuits sauf un, celui d'Alcutim. Là il y a eau, électricité, deux supérettes et deux banques. En face d'Alcutim il y a son équivalent espagnol : Sanlucar.

Voilà, en gros ce qu'on peut en dire. Le rio est une étape à ne pas louper, chacun le verra à sa manière et en gardera, sans aucun doute le souvenir car il ne laisse personne indifférent. Voir les Photos pour un aperçu.

Muriel et Stéphane

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