Peniche et ses environs

Au bout d'une péninsule, un phare. Sur la face nord, des falaises ; au sud, la forteresse, le port de pèche et la marina ; suivis d'une grande plage de sable. Au milieu, Peniche.

On est arrivés le 1er août et on a jeté l'ancre au pied de la forteresse. (cf. photo ) On a de suite été saisis par les odeurs de sardines grillées et de beignets : c'était la fiesta. Ca a duré une bonne semaine : fête foraine, feux d'artifices, pétards, étalages en tous genres de choses à vendre à bas prix (on s'est offert une tondeuse à cheveux, un barbecue et des sandales, tout à 30 frs). Le premier soir a eu lieu en mer une procession de bateaux de pèche décorés et illuminés. Son but : honorer et promener la dame du bon voyage qui protège les navires en mer.

Grâce à des amis franco/portugais on a pu s'adapter facilement et découvrir quelques trésors tels que le galãon (café allongé au lait à 3.5 frs) et le pain au chorizo. On mange très bien au Portugal et on grossit très vite. Les gens sont accueillants et généreux. Ils vivent tard le soir et fréquentent beaucoup les cafés où ils aiment se retrouver en famille. Les consos sont bon marché. Partout il y a la télé, même sur le quai où hommes et femmes raccommodent les filets de pèche. Et partout, des femmes proposent des chambres à louer chez elles. (On a demandé deux fois le prix à Nazaré :8000 escudos soit 266 frs. On pense qu'il faut marchander car la concurrence est sauvage.)

A 8 miles au nord-ouest se trouvent les magnifiques îles Berlengas toutes de granite rouge. On a mouillé au pied d'un curieux rocher-hotel qui est en fait une ancienne prison (cf. photo). On ne peut y accéder qu 'en annexe ou par la navette de Peniche (réserver à l'avance). C'est une réserve naturelle, on ne doit pas quitter le sentier. Les cabanes de pécheurs ne sont habitées que l'été, l'hiver des milliers de goélands gardent l'île. Ne pas oublier de visiter les grottes (cf. photo). Lieu privilégié pour la plongée. Les terriens peuvent profiter d'un terrain de camping en escalier assez original.

Au nord de Peniche, au bord d'une lagune (inaccessible en bateau) se dresse Obidos, ville fortifiée aux ruelles étroites et fleuries. Dans des maisons blanchies à la chaux, on peut boire du " jijigna" (liqueur à la cerise) et écouter du fado. Il y a aussi beaucoup de petites échoppes d'artisans emplies de belles choses, telles des cavernes d'Ali Baba. A voir absolument.

Plus au nord, São Martinho do Porto. On a mouillé dans la baie par 4 à 6 m de fond. Assez abrité sauf par houle de nord-ouest. Attention au réseau de casiers qu'on chope soit dans les ancres soit dans le gouvernail ou bien dans les deux ! Village pour les vacances, soleil et plage à éviter le week-end à cause des jet-skis. L'eau y est moins froide qu'ailleurs. On a fait du pneumatique tiré par le cerf-volant. C'est sympa mais on ne va pas où on veut.

Encore plus au nord : Nazaré à ne pas manquer. Ville très touristique (un peut trop pour nous), typique du Portugal. On n' a pas réussi à compter les jupons des "p'tites mémés " avec leur tablier brodé et leur foulard sur les épaules, mais il paraît qu'elles en portent toujours sept, comme les lavandières d'autrefois. Un téléphérique monte sur la falaise où la vue est belle et où se trouvent la chapelle et le musée ( non visité). A noter : le port est loin du centre (heureusement qu'on avait les vélos). Le mouillage devant la plage est sans doute jouable mais le débarquement sera sportif à cause des rouleaux.

Muriel et Stéphane

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